Trois Cycles de Disques Lumineux de l’Atiyoga : Différence entre versions

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Cette expression est employée dans le traité dit des ''[[Instructions sur le Sens des Testaments]]'' (''‘Das rjes don khrid'') du ''[[Khandro Nyingthik]]''. On la retrouve également sans le génitif (i.e., ''a ti thig le skor gsum'') dans le colophon des ''Méthodes d’Offrandes au Gardien des Maximes Gongtsen'' (''bKa’ srung dgongs btsan mchod thabs'') de [[Do Khyentsé Yéshé Dorjé]].  
  
 
Selon certains exégètes, ces trois cycles de [[Disques Lumineux]] de l’[[Atiyoga]] correspondent aux [[Trois Sections]] (''sde gsum'') — la [[Section de l’Esprit]] (''Sems sde''), la [[Section de l'Espace Abyssal]] (''Klong sde''), et la [[Section des Préceptes]] (''Man ngag sde''). Il est en réalité peu probable que cette équivalence soit valide dans toutes les occurrences de l’expression dans la mesure où le ''[[Trésor des Théories Philosophiques]]'' (''Grub mtha’ mdzod'') de [[Longchenpa]] suggère elliptiquement qu’il s’agit des trois cycles (''skor gsum'') extérieur, intérieur, et secret (à l’exclusion du cycle secrétissime donc) qui ne permettent pas de contempler directement le principe manifeste de la [[Sagesse]] (''mngon sum ye shes kyi don''), c’est-à-dire les [[visions du Franchissement du Pic]] (''thod rgal'').
 
Selon certains exégètes, ces trois cycles de [[Disques Lumineux]] de l’[[Atiyoga]] correspondent aux [[Trois Sections]] (''sde gsum'') — la [[Section de l’Esprit]] (''Sems sde''), la [[Section de l'Espace Abyssal]] (''Klong sde''), et la [[Section des Préceptes]] (''Man ngag sde''). Il est en réalité peu probable que cette équivalence soit valide dans toutes les occurrences de l’expression dans la mesure où le ''[[Trésor des Théories Philosophiques]]'' (''Grub mtha’ mdzod'') de [[Longchenpa]] suggère elliptiquement qu’il s’agit des trois cycles (''skor gsum'') extérieur, intérieur, et secret (à l’exclusion du cycle secrétissime donc) qui ne permettent pas de contempler directement le principe manifeste de la [[Sagesse]] (''mngon sum ye shes kyi don''), c’est-à-dire les [[visions du Franchissement du Pic]] (''thod rgal'').

Version actuelle datée du 22 mars 2024 à 08:25

Les Trois Cycles de Disques Lumineux de l’Ati(yoga) (a ti’i thig le skor gsum) ཨ་ཏིའི་ཐིག་ལེ་སྐོར་གསུམ།

Signification littérale

a ti”i: Atiyoga + marque du génitif; —thig le: Thiglés, Disques Lumineux; —skor: cycles; —gsum: trois.

Définition

Cette expression est employée dans le traité dit des Instructions sur le Sens des Testaments (‘Das rjes don khrid) du Khandro Nyingthik. On la retrouve également sans le génitif (i.e., a ti thig le skor gsum) dans le colophon des Méthodes d’Offrandes au Gardien des Maximes Gongtsen (bKa’ srung dgongs btsan mchod thabs) de Do Khyentsé Yéshé Dorjé.

Selon certains exégètes, ces trois cycles de Disques Lumineux de l’Atiyoga correspondent aux Trois Sections (sde gsum) — la Section de l’Esprit (Sems sde), la Section de l'Espace Abyssal (Klong sde), et la Section des Préceptes (Man ngag sde). Il est en réalité peu probable que cette équivalence soit valide dans toutes les occurrences de l’expression dans la mesure où le Trésor des Théories Philosophiques (Grub mtha’ mdzod) de Longchenpa suggère elliptiquement qu’il s’agit des trois cycles (skor gsum) extérieur, intérieur, et secret (à l’exclusion du cycle secrétissime donc) qui ne permettent pas de contempler directement le principe manifeste de la Sagesse (mngon sum ye shes kyi don), c’est-à-dire les visions du Franchissement du Pic (thod rgal).


Jean-Luc Achard 10 mars 2022 à 12:24 (CET)