Petit Abîme de l’Océan : Différence entre versions

De Dzogchen wiki
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
m (A protégé « Petit Abîme de l’Océan » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini) [Renommer=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)) [protection en cascade])
Ligne 8 : Ligne 8 :
  
 
==Explication==
 
==Explication==
Etant donné que l'[[esprit]] est naturellement pur (''rang dag'') de toute forme de dépendance ou d'appui sur quoi que ce soit, son [[Essence]] est vierge de souillure. Etant donné que cette Essence embrasse toutes choses — c'est-à-dire l'ensemble des perceptions/sensations s'élevant au sein du [[continuum]] — les circonstances menant à l'égarement dans le Samsâra sont primodialement purifiées.
+
Etant donné que l'[[esprit]] est naturellement pur (''rang dag'') de toute forme de dépendance ou d'appui sur quoi que ce soit, son [[Essence]] est vierge de souillure. Etant donné que cette Essence embrasse toutes choses — c'est-à-dire l'ensemble des perceptions/sensations s'élevant au sein du [[continuum]] — les circonstances menant à l'égarement dans le Saṃsāra sont primodialement purifiées.
  
 
==Référence==
 
==Référence==

Version du 30 août 2017 à 15:13

Le Petit Abîme de l’Océan (rgya mtsho’i klong chung ba).

Signification littérale

rgya mtsho'i : océan + marque du génitif ; — klong: abîme ; — chung ba : petit.

Définition

Le Petit Abîme de l’Océan est la première des deux subdivisions formant l’Abîme de l'Océan (rgya mtsho’i klong) et postule que l’esprit est sans souillure (dri ma med) et donc que les circonstances entraînant l’errance dans l’existence conditionnée sont naturellement purifiées d’elles-mêmes (rang dag).

Explication

Etant donné que l'esprit est naturellement pur (rang dag) de toute forme de dépendance ou d'appui sur quoi que ce soit, son Essence est vierge de souillure. Etant donné que cette Essence embrasse toutes choses — c'est-à-dire l'ensemble des perceptions/sensations s'élevant au sein du continuum — les circonstances menant à l'égarement dans le Saṃsāra sont primodialement purifiées.

Référence

Longchenpa, Grub mtha' mdzod, p. 359.

Jean-Luc Achard 16 juin 2017 à 16:21 (CEST)