Trois Joyaux : Différence entre versions

De Dzogchen wiki
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Trois Joyaux (''dkon mchog gsum'')
+
Trois Joyaux (''dkon mchog gsum'') དཀོན་མཆོག་གསུམ།
  
 
==Siginfication littérale==
 
==Siginfication littérale==
Ligne 13 : Ligne 13 :
  
 
==Remarque==
 
==Remarque==
Chez certains exégètes, la “communauté” se limite aux moines et nonnes ordonnés. Dans le contexte du Bouddhisme Tibétain, cela ne fait strictement aucun sens étant donné l'importance jouée par les maîtres et pratiquants laïcs. Peux-ton ainsi imaginer que [[Düdjom Rinpoche]] ou [[Dilgo Khyentse Rinpoche]] ne fassent pas partie de cette “communauté” parce qu'ils ne sont pas moines ?  
+
Chez certains exégètes, la “communauté” se limite aux moines et nonnes ordonnés. Dans le contexte du Bouddhisme Tibétain, cela ne fait strictement aucun sens étant donné l'importance jouée par les maîtres et pratiquants laïcs. Peut-on ainsi imaginer que [[Düdjom Rinpoche]] ou [[Dilgo Khyentse Rinpoche]] ne fassent pas partie de cette “communauté” parce qu'ils ne sont pas moines ?  
  
 
Jean-Luc Achard 11 juillet 2017 à 22:55 (CEST)
 
Jean-Luc Achard 11 juillet 2017 à 22:55 (CEST)
 
[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]
 
[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]
 
[[Catégorie:Nombrables]]
 
[[Catégorie:Nombrables]]

Version actuelle datée du 25 août 2018 à 18:09

Trois Joyaux (dkon mchog gsum) དཀོན་མཆོག་གསུམ།

Siginfication littérale

dkon: rare; —mchog: suprême, précellent; —gsum: trois.

L'expression tibétaine dkon mchog (“rare et suprême”) rend le sanskrit ratna dans le composé tri ratna (les Trois Joyaux). Ordinairement, l'équivalent tibétain classique pour ratna est rin chen (ou rin po che selon les dictionnaires JH-SKT, YOGA, RY).

Enumération

Les Trois Joyaux sont :

  1. le Buddha (sang rgyas),
  2. son Enseignement ou Dharma (chos), et
  3. la communauté des pratiquants ou saṃgha (dge 'dun).

Remarque

Chez certains exégètes, la “communauté” se limite aux moines et nonnes ordonnés. Dans le contexte du Bouddhisme Tibétain, cela ne fait strictement aucun sens étant donné l'importance jouée par les maîtres et pratiquants laïcs. Peut-on ainsi imaginer que Düdjom Rinpoche ou Dilgo Khyentse Rinpoche ne fassent pas partie de cette “communauté” parce qu'ils ne sont pas moines ?

Jean-Luc Achard 11 juillet 2017 à 22:55 (CEST)