Canal : Différence entre versions

De Dzogchen wiki
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
m (A protégé « Canal » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini) [Renommer=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)) [protection en cascade])
Ligne 4 : Ligne 4 :
 
Les canaux sont l'une des trois modalités de l'anatomie visionnaire de l'individu, avec les [[soufffles]] (''rlung'') et les [[essences séminales]] (''thig le''). Les canaux sont ainsi conçus comme des supports (''rten''), des agencements (''bkod pa'') ou encore des sanctuaires (''gnas'') au sein desquels circulent les [[souffles]] en mouvement, qui déplacent les [[essences séminales]].
 
Les canaux sont l'une des trois modalités de l'anatomie visionnaire de l'individu, avec les [[soufffles]] (''rlung'') et les [[essences séminales]] (''thig le''). Les canaux sont ainsi conçus comme des supports (''rten''), des agencements (''bkod pa'') ou encore des sanctuaires (''gnas'') au sein desquels circulent les [[souffles]] en mouvement, qui déplacent les [[essences séminales]].
  
Selon les exégètes, le corps abrite ainsi 72 000 canaux que l'on peut réduire à trois canaux principaux: 1. le [[canal central]] qui s'étire depuis l'endroit secret jusqu'à la fontanelle, 2. le canal latéral de droite, et 2. le canal latéral de gauche.
+
==Remarques==
 +
Les canaux sont des conduits subtils qui accueillent les déplacements des [[souffles]] (''rlung'') et des [[essences]] (''thig le''). Les canaux jouent un grand rôle dans les pratiques yogiques de la [[Grande Perfection]], notamment dans les systèmes dits des [[Tsalung]] (''rtsa rlung''), c’est-à-dire de pratiques centrées sur la maîtrise des [[canaux]] et des [[souffles]].
 +
 
 +
Selon les exégètes, le corps abrite ainsi 72 000 canaux que l'on peut réduire à trois canaux principaux:
 +
#le [[canal central]] (''rtsa dbu ma'' ou ''kun ‘dar ma'') qui s'étire depuis l'endroit secret jusqu'à la fontanelle; ce canal de couleur bleue est localisé devant (ou, selon les sources, au centre de) la colonne vertébrale;
 +
#le [[canal latéral de droite]] (''ro ma''), de couleur blanche, et
 +
#le [[canal latéral de gauche]] (''rkyang ma''), de couleur rouge.
 +
En règle générale, ces [[canaux]] sont conçus comme étant à l’image de piliers (''ka ba'') dressés au centre du corps. Cela signifie qu’il ne sont pas visualisés avec des croisements au niveau des chakras mais qu’ils sont verticaux.
  
 
Jean-Luc Achard 17 juin 2017 à 15:50 (CEST)
 
Jean-Luc Achard 17 juin 2017 à 15:50 (CEST)
 
[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]
 
[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]

Version du 6 juillet 2017 à 07:42

Canal (rtsa)

Définition

Les canaux sont l'une des trois modalités de l'anatomie visionnaire de l'individu, avec les soufffles (rlung) et les essences séminales (thig le). Les canaux sont ainsi conçus comme des supports (rten), des agencements (bkod pa) ou encore des sanctuaires (gnas) au sein desquels circulent les souffles en mouvement, qui déplacent les essences séminales.

Remarques

Les canaux sont des conduits subtils qui accueillent les déplacements des souffles (rlung) et des essences (thig le). Les canaux jouent un grand rôle dans les pratiques yogiques de la Grande Perfection, notamment dans les systèmes dits des Tsalung (rtsa rlung), c’est-à-dire de pratiques centrées sur la maîtrise des canaux et des souffles.

Selon les exégètes, le corps abrite ainsi 72 000 canaux que l'on peut réduire à trois canaux principaux:

  1. le canal central (rtsa dbu ma ou kun ‘dar ma) qui s'étire depuis l'endroit secret jusqu'à la fontanelle; ce canal de couleur bleue est localisé devant (ou, selon les sources, au centre de) la colonne vertébrale;
  2. le canal latéral de droite (ro ma), de couleur blanche, et
  3. le canal latéral de gauche (rkyang ma), de couleur rouge.

En règle générale, ces canaux sont conçus comme étant à l’image de piliers (ka ba) dressés au centre du corps. Cela signifie qu’il ne sont pas visualisés avec des croisements au niveau des chakras mais qu’ils sont verticaux.

Jean-Luc Achard 17 juin 2017 à 15:50 (CEST)