Cycle secret

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Cycle Secret (gsang skor) གསང་སྐོར།

Signification littérale

gsang: secret; —skor: cycle.

Définition

Troisième des quatre divisions de la Section des Préceptes (Man ngag sde). Selon Longchenpa,[1] l'Essence de ce cycle est de ne pas s'appuyer ou dépendre (rag ma lus) de l'Ecoute (thos), de la Réflexion (bsam) et de la Méditation (sgom) parce que l'obtention de la réalisation s'effectue en même temps que la confrontation (ngo sprod). Autrement dit, la réalisation est obtenue simultanément avec la confrontation directe à l'état naturel donnée par le maître. Sa Nature consiste à ne pas dépendre du zèle yogique et de la force de la familiarisation[2] dans la mesure où le Plein Eveil est obtenu simultanément avec la cessation de la respiration. Ses caractéristiques sont telles que l'adepte qui suit ce cycle ne dépend pas de la perfection des deux accumulations causales dans la mesure où le Plein Eveil est simultané avec le jaillissement de la Compassion.[3]

D'une manière générale, les préceptes du Cycle secret sont très proches de ceux du Cycle secrétissime (yang gsang skor), mais ils insistent moins sur les développements visionnaires du Franchissement du Pic et n'abordent pas de manière exhaustive les points-clefs tels que les Lampes (sgron ma), qui sont néanmoins mentionnées et décrites mais pas en détail, etc.

Notes

  1. Trésor des Théories Philosophiques (Grub mtha' mdzod), p. 368.
  2. Avec les diverses modalités éventuelles de la pratique.
  3. Longchenpa ne s'étend malheureusement pas sur ce point qui demande pourtant une clarification.

Jean-Luc Achard 8 juin 2018 à 20:12 (CEST)