Entraînement du corps : Différence entre versions

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Pratique initiale du corps dans le contexte de l'[[entraînement des trois portes]] (''sgo gsum sbyang ba''). Cet entraînement s'accomplit avec:
 
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Son propos ordinaire consiste dans le renversement de l'attachement au [[corps]], l'apaisement des obstacles, et la purification des vices associés au [[corps]] lui-même. Son propos ultime évite à l'adepte d'entrer une nouvelle fois dans les cités utérines (''mngal gyi grong khyer''),<ref>C'est-à-dire de reprendre naissance.</ref>, lui permet de se libérer en un [[Corps d'Apparition]] (''sprul pa'i sku''), et de s'unir de manière non duelle avec le [[Diamant du Corps]] (''sku rdo rje'') de tous les Buddhas.
 
Son propos ordinaire consiste dans le renversement de l'attachement au [[corps]], l'apaisement des obstacles, et la purification des vices associés au [[corps]] lui-même. Son propos ultime évite à l'adepte d'entrer une nouvelle fois dans les cités utérines (''mngal gyi grong khyer''),<ref>C'est-à-dire de reprendre naissance.</ref>, lui permet de se libérer en un [[Corps d'Apparition]] (''sprul pa'i sku''), et de s'unir de manière non duelle avec le [[Diamant du Corps]] (''sku rdo rje'') de tous les Buddhas.
  

Version actuelle datée du 29 septembre 2023 à 13:15

Entraînement du corps (lus sbyong) ལུས་སྦྱོང་།

Signification littérale

lus: corps; —sbyong:[1]entraînement, purification.

Définition

Pratique initiale du corps dans le contexte de l'entraînement des trois portes (sgo gsum sbyang ba). Cet entraînement s'accomplit avec:

  1. la posture du vajra debout, et
  2. la posture du vajra assis.

Son propos ordinaire consiste dans le renversement de l'attachement au corps, l'apaisement des obstacles, et la purification des vices associés au corps lui-même. Son propos ultime évite à l'adepte d'entrer une nouvelle fois dans les cités utérines (mngal gyi grong khyer),[2], lui permet de se libérer en un Corps d'Apparition (sprul pa'i sku), et de s'unir de manière non duelle avec le Diamant du Corps (sku rdo rje) de tous les Buddhas.

Remarque

Dans certains textes, cette pratique est également appelée “préliminaire du corps” (lus kyi sngon 'gro).

Notes

  1. On trouve fréquemment la lecture sbyang qui a le même sens.
  2. C'est-à-dire de reprendre naissance.

Jean-Luc Achard 9 février 2018 à 20:20 (CET)