Chant adamantin de la parole : Différence entre versions

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Ce chant est l'une des [[vingt-et-une maîtrises de l'esprit]] (''sems 'dzin nyer gcig'') mentionnées dans le ''[[Tantra de l'Union du Soleil et de la Lune]]'' (''Nyi zla kha sbyor gyi rgyud''). Ce chant a pris une importance considérable dans la pratique de la Communauté Dzogchen sous la direction de [[Chögyel Namkhai Norbu Rinpoche]] (1938–2018) qui l'utilise comme un moyen permettant d'entrer dans l'état de la [[Contemplation]] (''dgongs pa''). La signification du chant original est donnée par [[Longchenpa]] dans son ''[[Trésor du Véhicule Suprême]]'' (''Theg mchog mdzod'') selon l'interprétation traditionnelle en cours au 14e siècle. Le chant lui-même se retrouve dans plusieurs Tantras, comme par exemple le ''[[Tantra du Discernement Né-de-lui-même]]'' (''Rang byung rig pa'i tan tra'') révélé par [[Guru Chöwang]] (Gu ru Chos dbang, 1212-1270).
 
Ce chant est l'une des [[vingt-et-une maîtrises de l'esprit]] (''sems 'dzin nyer gcig'') mentionnées dans le ''[[Tantra de l'Union du Soleil et de la Lune]]'' (''Nyi zla kha sbyor gyi rgyud''). Ce chant a pris une importance considérable dans la pratique de la Communauté Dzogchen sous la direction de [[Chögyel Namkhai Norbu Rinpoche]] (1938–2018) qui l'utilise comme un moyen permettant d'entrer dans l'état de la [[Contemplation]] (''dgongs pa''). La signification du chant original est donnée par [[Longchenpa]] dans son ''[[Trésor du Véhicule Suprême]]'' (''Theg mchog mdzod'') selon l'interprétation traditionnelle en cours au 14e siècle. Le chant lui-même se retrouve dans plusieurs Tantras, comme par exemple le ''[[Tantra du Discernement Né-de-lui-même]]'' (''Rang byung rig pa'i tan tra'') révélé par [[Guru Chöwang]] (Gu ru Chos dbang, 1212-1270).
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Voir également sous [[Chant du Vajra]].
 
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Jean-Luc Achard 24 avril 2020 à 19:04 (CEST)
 
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Version actuelle datée du 10 février 2021 à 14:01

Chant adamantin de la parole (ngag gi rdo rje'i glu) ངག་གི་རྡོ་རྗེའི་གླུ།

Signification littérale

ngag: parole; —gi: marque du génitif; —rdo rje'i: adamantin + marque du génitif; —glu: chant.

Définition

Ce chant est l'une des vingt-et-une maîtrises de l'esprit (sems 'dzin nyer gcig) mentionnées dans le Tantra de l'Union du Soleil et de la Lune (Nyi zla kha sbyor gyi rgyud). Ce chant a pris une importance considérable dans la pratique de la Communauté Dzogchen sous la direction de Chögyel Namkhai Norbu Rinpoche (1938–2018) qui l'utilise comme un moyen permettant d'entrer dans l'état de la Contemplation (dgongs pa). La signification du chant original est donnée par Longchenpa dans son Trésor du Véhicule Suprême (Theg mchog mdzod) selon l'interprétation traditionnelle en cours au 14e siècle. Le chant lui-même se retrouve dans plusieurs Tantras, comme par exemple le Tantra du Discernement Né-de-lui-même (Rang byung rig pa'i tan tra) révélé par Guru Chöwang (Gu ru Chos dbang, 1212-1270).

Voir également sous Chant du Vajra.


Jean-Luc Achard 24 avril 2020 à 19:04 (CEST)