Assouplissement : Différence entre versions

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==Bibliographie==
 
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#[[Longchenpa]], ''dNgos gzhi 'od gsal snying po'i don khrid'', ''Bla ma yang tig'', vol. 1, Delhi, 1975, p. 340.
 
#Achard Jean-Luc, ''[[La Quintessence des Joyaux]], Instructions sur les Principes du Franchissement du Pic'', Ed. Khyung-Lung, 2015, pp. 91-92.
 
#Achard Jean-Luc, ''[[La Quintessence des Joyaux]], Instructions sur les Principes du Franchissement du Pic'', Ed. Khyung-Lung, 2015, pp. 91-92.
#[[Longchenpa]], ''dNgos gzhi 'od gsal snying po'i don khrid'', ''Bla ma yang tig'', vol. 1, Delhi, 1975, p. 340.
 
 
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Jean-Luc Achard 23 mai 2018 à 12:04 (CEST)
 
Jean-Luc Achard 23 mai 2018 à 12:04 (CEST)
 
[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]
 
[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]

Version du 23 mai 2018 à 11:22

Assouplissement ou recherche de la souplesse (mnyen btsal) མཉེན་བཙལ།

Signification littérale

mnyen : souplesse. — bstal : recherche.

Définition

L'Assouplissement est une pratique spécifique aux préliminaires spéciaux du Dzogchen et appartient à ce que l'on désigne comme l'entraînement de la parole (ngag sbyang). Elle consiste à placer un objet oblong devant soi et à imaginer qu'une guirlande de Hūṃ s'enroule autour de cet objet. Son objectif est de faciliter la concentration ultérieure sur tout ce sur quoi l'on souhaite se concentrer.

Précision

Il faut absolument bannir des explications orales toute affirmation selon laquelle mnyen signifie "antidote",[1] suggérant donc que cette pratique est fondée sur l'utilisation d'un ou de plusieurs antidotes. Cette mauvaise interprétation, véhiculée par certains maîtres de la jeune génération, est simplement fondée sur une méconnaissance de l'orthographe classique du terme, que certains lisent en gnyen (antidote), alors que la lecture correcte est mnyen (souplesse). Ce point est confirmé par Yongdzin Rinpoche et par toute la littérature classique du Dzogchen.

Note

  1. Le terme antidote s'écrit gnyen, la prononciation étant identique à mnyen; il est vrai que certains manuscrits truffés de fautes d'orthographe utilisent gnyen, mais cette interprétation va à l'encontre même du propos de la pratique, lequel repose précisément sur l'absence d'antidote.

Bibliographie

  1. Longchenpa, dNgos gzhi 'od gsal snying po'i don khrid, Bla ma yang tig, vol. 1, Delhi, 1975, p. 340.
  2. Achard Jean-Luc, La Quintessence des Joyaux, Instructions sur les Principes du Franchissement du Pic, Ed. Khyung-Lung, 2015, pp. 91-92.

Jean-Luc Achard 23 mai 2018 à 12:04 (CEST)