Tantra des Merveilles

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Tantra des Merveilles (rMad du byung ba’i rgyud) རྨད་དུ་བྱུང་བའི་རྒྱུད།

Description

Tantra appartenant à la tradition de la Section de l’Esprit (Sems sde). L’ouvrage est abondamment cité dans La Lampe-Œil de la Concentration (bSam gtan mig sgron) de Nubchen Sangye Yeshe. Il existe sous la forme de quatre versions différentes, à savoir :

  1. Les Merveilles de l’Esprit de Parfaite Pureté (Byang chub kyi sems rmad du byung ba, NGB [Dergué], vol. Cha, fol. 280a-287b, en 39 chapitres) ;
  2. Le Tantra des Merveilles de l’Esprit de Parfaite Pureté (Byang chub kyi sems rmad du byung ba’i rgyud, NGB, vol. Cha, fol. 287a-300a, en 11 chapitres) ;
  3. Le Tantra de la Roue du Délice Né-de-lui-même, Quintessence Principielle des Merveilles de la Grande Perfection (rDzogs pa chen po rmad byung don gyi snying po rang byung bde ba’i ‘khor lo rgyud, NGB, vol. Ra, fol. 1b-17a, en 27 chapitres dont la traduction est attribuée à Vimalamitra et Jñānakumāra) ; et
  4. Les Merveilles de l’Esprit de Parfaite Pureté (Byang chub kyi sems rmad du byung ba, NGB, vol. Ra, fol. 224b-250a, en 42 chapitres, traduit par Ṥrī Siṃha et Vairocana (8e siècle).

Remarque

Les sommaires des quatre textes énumérés ci-dessus figurent dans les entrées correspondantes. L’ordre de la rédaction de ces textes (et donc l’antériorité des uns sur les autres) ne peut pour l’instant être déterminé avec assurance. Il faut ajouter qu’une version condensée du Tantra — qui n’en est néanmoins probablement pas le prototype — se trouve incluse dans le chapitre 2 du Tantra du Non-né égal au Joyau qui Eradique le Saṃsāra à sa Source selon la Grande Perfection de l’Esprit de Parfaite Pureté et de tous les Phénomènes (Chos thams cad byang chub kyi sems rdzogs pa chen po ‘khor ba rtsa nas gcod pa rin po che dang mnyam pa skye ba med pa’i rgyud, NGB, vol. Cha, fol. 70b-71a), qui est une sorte de recueil incluant divers Tantras, tels que le Déploiement du Délice (bDe ‘byams), le Souverain du Ciel (Nam mkha’i rgyal po), etc. Dans le colophon de ce texte, les traductions des tantras inclus sous ce titre générique sont attribuées à Vairocana (8e siècle) (fol. 76b).


Jean-Luc Achard 31 mai 2018 à 19:09 (CEST)