Signes intérieurs : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 6 novembre 2019 à 15:35

Signes intérieurs (nang rtags) ནང་རྟགས།

Signification littérale

nang; —rtags: signes.

Définition

La description de ces signes dépend beaucoup du contexte dans lequel ils sont expliqués. Certaines méthodes yogiques génèrent ainsi des signes dits intérieurs (c'est-à-dire perceptibles essentiellement par l'adepte lui-même, par opposition aux signes extérieurs qui peuvent être perçus par autrui, sous certaines conditions) dont la nature varie grandement d'une pratique à l'autre. Il n'y a donc pas de typologie générale applicable à l'ensemble de ces signes intérieurs, mais plutôt plusieurs catégories de signes spécifiques et désignés comme “intérieurs” (nang). Par exemple, dans l'entraînement sur les formes du souffle (rlung gi dbyibs la bslab pa, qui est un préliminaire secret du Dzogchen), les signes intérieurs se traduisent par l'apaisement définitif de toutes les sortes de maladies ou maux susceptibles d'affecter la santé de l'adepte.

Dans d'autres contextes, comme le développement de la bodhicitta au sein des préliminaires, les signes intérieurs se traduisent par l'intensification de la compassion, la diminution des attachements, l'absence de partialité, la volonté de maintenir des serments purs, le respect pour les frères et sœurs de vajra, l'absence d'espoir et de crainte quant au Saṃsāra et au Nirvāṇa, l'intrépidité face aux démons éventuels, le développement d'un zèle à toute épreuve, etc.

Dans le contexte de la Troisième Consécration (dbang gsum pa), on trouve également une catégorie de signes intérieurs spécifiques qui portent sur des marques particulières caractérisant la physiologie de la consorte qualifiée (ou de l'adepte lui-même selon le destinataire des instructions).


Jean-Luc Achard 6 novembre 2019 à 15:34 (CET)