Shri Simha

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Shri Simha (Śrī Singha, i.e., Śrī Siṃha) ཤྲཱི་སིངྷ་།

Identification

Patriarche de la tradition Dzogchen, souvent présenté comme originaire de Chine (mais plus probablement d’Asie Centrale). Selon la tradition post-dynastique, Śrī Siṃha est né dans une ville chinoise appelée “Shokhyam La Noire” (Sho khyams nag po). Son père était un maître de maisonnée appelé Gewai Yidchen (dGe ba'i yid can), son épouse répondant au nom de Nangwa Rabtu Khyendenma (sNang ba rab tu mkhyen ldan ma).

Un jour, alors que Śrī Siṃha se trouvait dans une plaine désertique, sur le chemin de Suvarnadvīpa (l'Ile d'Or), l'Ārya Avalokiteśvara lui fit cette prophétie :

Kye ! Ô Fortuné ! Si tu souhaites véritablement obtenir le Fruit, rends-toi dans le grand charnier de Sosa Ling (So sa gling ou So sa’i gling), à l'ouest de Vajrāsana en Inde!

Grâce à ses pouvoirs magiques, Śrī Siṃha put se rendre dans ce charnier très éloigné en marchant pendant neuf jours sans toucher le sol. Là, il rencontra Mañjuśrīmitra et lui demanda s'il accepterait de le prendre comme disciple. Mañjuśrīmitra accéda à sa requête et lui accorda ses instructions secrètes sur la Grande Perfection avant de disparaître dans un orbe de lumières. Śrī Siṃha s'abîma alors dans un chant de lamentation, mais pour en faire son héritier direct dans la lignée de transmission, Mañjuśrīmitra reparut et lui donna un reliquaire de joyaux renfermant son Testament exposant Les Six Expériences Méditatives (sGom nyams drug pa). Śrī Siṃha excava ensuite les textes cachés par son maître bien des années plus tôt sous un rocher à Vajrāsana, avant de retourner en Chine, (au Temple de) l'Arbre de la Bodhi. Il divisa les textes instruisant sur le Secret Suprême en quatre cycles: extérieur, intérieur, secret et secrétissime. Il cacha les trois premiers cycles dans le coffre d'un pilier du Temple appelé “Portes des Myriades Auspicieuses” (bKra shis khri sgo) et confia le dernier aux Ḍākinīs avant de se rendre dans le Grand Charnier du "Don de la Fraîcheur" (bSil sbyin). C’est dans ce sanctuaire que son propre disciple, Vimalamitra, devait venir à sa rencontre.


Jean-Luc Achard 1 mars 2022 à 09:29 (CET)