Méditation semblable au ciel : Différence entre versions

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Cette [[Méditation]] est l'une des modalités de la "[[Méditation de l'Union du Jour et de la Nuit]]" (''nyin mtshan kha sbyor gyi sgom pa''). Au cours de la [[pratique principale]], l'adepte fait différentes sortes d'expériences méditatives (''sgom nyams'') résultant de l'application de points-clefs tels que les [[trois Accès Naturels]] (''cog bzhag gsum''). L'immobilité du regard (correspondant dans ce contexte à l'[[Accès Naturel à l'Océan]], ''rgya mtsho cog bzhag'') permet de laisser l'esprit dans un état en lequel il ne s'engage pas dans la saisie des perceptions des objets extérieurs. On dit ainsi que l'esprit se ne disperse pas au sein des apparences. En conséquence, les perceptions de ces apparences ne captivent plus la conscience qui demeure naturellement dans une condition virginale caractérisée par l'absence de flot discursif et l'absence d'effort pour demeurer dans cette non-discursivité. Les perceptions s'élèvent alors au sein du Vide caractérisant l'[[essence]] même de l'esprit. Lorsque l'adepte est capable de cultiver cet état sans aucun effort ni artifice, on dit qu'il expérimente la [[Méditation]] semblable au [[ciel]].
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Cette [[Méditation]] est l'une des modalités de la "[[Méditation de l'Union du Jour et de la Nuit]]" (''nyin mtshan kha sbyor gyi sgom pa''). Au cours de la [[pratique principale]], l'adepte fait différentes sortes d'expériences méditatives (''sgom nyams'') résultant de l'application de points-clefs tels que les [[trois Accès Naturels]] (''cog bzhag gsum''). L'immobilité du regard (correspondant dans ce contexte à l'[[Accès Naturel à l'Océan]], ''rgya mtsho cog bzhag'') permet de laisser l'esprit dans un état en lequel il ne s'engage pas dans la saisie des perceptions des objets extérieurs. On dit ainsi que l'esprit se ne disperse pas au sein des apparences. En conséquence, les perceptions de ces apparences ne captivent plus la conscience qui demeure naturellement dans une condition virginale caractérisée par l'absence de flot discursif et l'absence d'effort permettant de demeurer dans cette non-discursivité. Les perceptions s'élèvent alors au sein du Vide caractérisant l'[[essence]] même de l'esprit. Lorsque l'adepte est capable de cultiver cet état sans aucun effort ni artifice, on dit qu'il expérimente la [[Méditation]] semblable au [[ciel]].
 
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Jean-Luc Achard 9 janvier 2020 à 20:33 (CET)
 
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[[Catégorie:Vocabulaire technique et philosophique]]
 
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Version actuelle datée du 23 mars 2020 à 12:21

Méditation semblable au ciel (nam mkha' lta bu'i sgom pa) ནམ་མཁའ་ལྟ་བུའི་སྒོམ་པ།

Signification littérale

nam mkha‘: ciel; —lta bu'i: semblable à, comme + marque du génitif; —sgom pa: Méditation

Définition

Cette Méditation est l'une des modalités de la "Méditation de l'Union du Jour et de la Nuit" (nyin mtshan kha sbyor gyi sgom pa). Au cours de la pratique principale, l'adepte fait différentes sortes d'expériences méditatives (sgom nyams) résultant de l'application de points-clefs tels que les trois Accès Naturels (cog bzhag gsum). L'immobilité du regard (correspondant dans ce contexte à l'Accès Naturel à l'Océan, rgya mtsho cog bzhag) permet de laisser l'esprit dans un état en lequel il ne s'engage pas dans la saisie des perceptions des objets extérieurs. On dit ainsi que l'esprit se ne disperse pas au sein des apparences. En conséquence, les perceptions de ces apparences ne captivent plus la conscience qui demeure naturellement dans une condition virginale caractérisée par l'absence de flot discursif et l'absence d'effort permettant de demeurer dans cette non-discursivité. Les perceptions s'élèvent alors au sein du Vide caractérisant l'essence même de l'esprit. Lorsque l'adepte est capable de cultiver cet état sans aucun effort ni artifice, on dit qu'il expérimente la Méditation semblable au ciel.


Jean-Luc Achard 9 janvier 2020 à 20:33 (CET)