Champ pur du Délice de la Réalité

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Champ pur du Délice de la Réalité (chos nyid bde ba’i zhing) ཆོས་ཉིད་བདེ་བའི་ཞིང་།

Signification littérale

chos nyid: Réalité; —bde ba'i: Délice + marque du génitif; —zhing: champ pur.

Définition

Cette expression est utilisée par Longchenpa dans le Trésor de l’Espace Absolu (Chos dbyings mdzod) pour décrire l’état naturel de la Base (gzhi yi gnas lugs), animée d’une Essence vide et d’une Nature vierge d’entrave.[1] Ce champ pur est défini comme l’Abîme des Trois Corps (sku gsum gyi klong) et constitue l’Espace (dbyings) primordial de l’Esprit (sems nyid). C’est en son sein que se déploient les splendeurs du Saṃsāra et du Nirvāṇa.

Note

  1. En général, la virginité d'entrave s'applique plus spécifiquement à la notion de Compassion dans le Dzogchen, la Nature étant quant à elle définie comme spontanément accomplie (lhun grub) et lumineuse (gsal ba).

Jean-Luc Achard 27 juillet 2022 à 14:42 (CEST)