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L’Absorption des Fluides par le Vajra (''rdo rje chu ‘thung'')  རྡོ་རྗེ་ཆུ་འཐུང་།

==Signification littérale==
—''rdo rje'' : vajra ; —''chu'' : eau ; —''‘thung'' : boire.

==Définition==
Ce court texte inclus dans le second volume du ''[[Khandro Nyingthik]]'' de [[Pema Ledrel Tsel]] est centré sur la pratique de la [[troisième initiation]] (''dbang gsum pa''), incluant une description des signes qui montrent si la partenaire féminine avec laquelle l’adepte entend pratiquer est qualifiée ou pas.

Le texte décrit ensuite l’union d’une manière abrégée, expliquant les visualisations permettant de contrôler la ''[[bodhcitta]]'' au cour de la pratique. Ces visualisations concerne la descente (''dbab'') de la ''[[bodhicitta]]'' jusqu’à l’extrémité du [[vajra]] où elle est retenue (''bzung''). Elle est ensuite renversée (''bzlog'') à travers le [[canal central]] jusqu’au sommet de la tête. A ce stade, l’adepte procède à la dispersion (''dgram'') de cette ''[[bodhicitta]]'' dans l’intégralité du corps, après quoi il demeure dans un état vierge de [[proliférations]] qui correspond à l’expérience de la [[Sagesse Née-d'elle-même]].

D’autres pratiques yogiques sont décrites, impliquant l’union et l’absorption des fluides (''dangs ma'') de la yogini dans le [[canal central]], combinée à la rétention de l’air et à l’accomplissement de yantras.

Une fois que l’adepte est parvenu à un stade de maîtrise et de stabilité dans cette pratique, il développe la capacité à réabsorber la ''[[bodhictta]]'' émise dans le calice de l’épouse, avant de procéder comme ci-dessus aux phases de renversement (''bzlog'') et de dispersion (''dgram'').

==Référence==
—''mKha’ ‘gro snying thig'' (''sNying thig ya bzhi'', Delhi, 1975), vol. 2, pp. 129-133.
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Jean-Luc Achard 2 octobre 2024 à 12:11 (CEST)
[[Catégorie:Littérature originale]]