Abîme Blanc des Joyaux : Différence entre versions
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L’Abîme Blanc des Joyaux postule que les [[Qualités]] salvatrices de l’esprit sont depuis l’origine naturellement parfaites et n’ont donc pas à être obtenues ; cela implique que les causes et les fruits susceptibles de mener à leur perfection sont naturellement déjà purifiés ; il n’y a ainsi aucune action à accomplir car tout demeure dans la Spontanéité de la Réalité. | L’Abîme Blanc des Joyaux postule que les [[Qualités]] salvatrices de l’esprit sont depuis l’origine naturellement parfaites et n’ont donc pas à être obtenues ; cela implique que les causes et les fruits susceptibles de mener à leur perfection sont naturellement déjà purifiés ; il n’y a ainsi aucune action à accomplir car tout demeure dans la Spontanéité de la Réalité. | ||
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==Référence== | ==Référence== | ||
[[Longchenpa]], ''Grub mtha' mdzod'', Gangtok, 1983, p. 359. ; Id., ''Theg mchog mdzod'', vol. I, p. 154. | [[Longchenpa]], ''Grub mtha' mdzod'', Gangtok, 1983, p. 359. ; Id., ''Theg mchog mdzod'', vol. I, p. 154. |
Version du 15 juillet 2017 à 20:51
Abîme Blanc des Joyaux (Rin po che'i klong dkar po).
Signification littérale
— rin po che : précieux, joyaux, gemme + marque du génitif ; — klong : abîme ; — dkar po : blanc.
Définition
L’Abîme Blanc des Joyaux postule que les Qualités salvatrices de l’esprit sont depuis l’origine naturellement parfaites et n’ont donc pas à être obtenues ; cela implique que les causes et les fruits susceptibles de mener à leur perfection sont naturellement déjà purifiés ; il n’y a ainsi aucune action à accomplir car tout demeure dans la Spontanéité de la Réalité.
Dans le Trésor du Véhicule Suprême, Longchenpa présente les théories de cet Abîme de la manière suivante :
- la perfection intégrale des Qualités salvatrices implique que les causes (rgyu) et les conditions (rkyen) à même de les générer sont déjà naturellement purifiées, ce qui signifie que ces Qualités ne dépendent pas d'une quelconque production. Dans la mesure où il n'y a aucune activité à accomplir au sein de l'esprit lui-même, la Réalité de ce dernier est donc spontanément accomplie (lhun grub).
Référence
Longchenpa, Grub mtha' mdzod, Gangtok, 1983, p. 359. ; Id., Theg mchog mdzod, vol. I, p. 154.